Le 20 mars 2014, devant le tribunal correctionnel de VANNES comparaissaient le DJ et le gérant d’une discothèque vannetaise, poursuivis pour blessures involontaires par violation d’une obligation de prudence et de sécurité.
Le 17 juin 2010, alors qu’elle se trouvait en discothèque, une jeune femme a été gravement brûlée au bras et au dos, du fait de la dispersion sur le bar et les platines du DJ, d’un liquide inflammable et ce pour « mettre de l’ambiance ».
La jeune femme, défendue par Me AUBRET-LEBAS, a subi de très graves brûlures, ayant nécessité son hospitalisation au service des grands brûlés du CHU de NANTES et une greffe de peau. Le retentissement psychologique est également majeur.
Le tribunal correctionnel de VANNES a rendu son délibéré le 24 avril 2014.
La discothèque, personne morale, son gérant, et le DJ ont tous les trois été déclarés coupables des faits qui leur étaient reprochés.
En répression, la société a été condamnée à 20 000€ d’amende et l’affichage d’un communiqué pendant un mois, le gérant à 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 2 500€ d’amende et le DJ à 300€ d’amende.
Une expertise médicale de la victime a été ordonnée et il lui a été alloué une provision à valoir sur l’indemnisation de son préjudice.
L’assureur de la discothèque a interjeté appel de la décision. L’affaire n’a pas encore été fixée devant la Cour d’appel.
Dans l’attente, et afin de ne pas retarder l’indemnisation de son préjudice, la victime a saisi la CIVI (Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions) qui a ordonné l’expertise médicale et qui lui a alloué une provision, versée par le Fonds de Garantie des Victimes d’Infractions.