Jeudi 27 février 16h51
Le colonel interrogé sur la révélation des faits aux victimes
Me Louise Aubret-Lebas, avocate de victimes, pointe le manque d’un « process » spécial de la gendarmerie pour recevoir les victimes en raison du caractère exceptionnel de ce dossier. Pour rappel, une grande partie des victimes n’avait pas conscience d’avoir été victime, étant notamment endormie au moment des faits.
L’avocate évoque les quinze victimes qu’elle défend, qui ont appris selon elle les faits de manière différente. Certaines ont reçu un coup de téléphone, d’autres ont été convoquées à la gendarmerie. Elle évoque le traumatisme de l’annonce.
Était-il obligatoire de lire aux victimes la page les concernant dans les journaux intimes de Joël Le Scouarnec ? Le colonel peine là encore à répondre.
« Avez-vous des regrets ? », demande l’avocate. « Oui, c’est regrettable. Que des victimes se sentent blessées et puis touchées par des maladresses ou une façon de faire qui n’était pas appropriée, oui, je trouve ça regrettable », répond le colonel de gendarmerie.