A chacune de ces étapes, je veillerai à vous apporter tout conseil et assistance pour défendre au mieux vos intérêts.
Le débiteur et le ou les créanciers peuvent jusqu’à l’ouverture des enchères, convenir d’un commun accord que le bien saisi pourra être vendu de gré à gré.
Lorsque le juge ordonne la vente forcée de l’immeuble (ou vente sur adjudication), la date de l’audience d’adjudication (ou vente aux enchères) du bien saisi est fixée dans un délai compris entre 2 et 4 mois.
Durant cette période, l’annonce de la vente forcée fait l’objet de publicité légale (publication dans des journaux d’annonces légales, affichage d’un avis de vente sur les lieux devant le bien saisi) et d’un affichage au Tribunal.
Cette publicité a pour objet d’informer le plus grand nombre d’enchérisseurs possibles de la vente à venir.
Visite du bien :
Préalablement à l’audience d’adjudication (ou vente aux enchères) une visite de l’immeuble saisi par les acheteurs potentiels est organisée en présence et sous le contrôle d’un huissier de justice.
Procédure de ventes aux enchères :
Lors de l’audience d’adjudication (ou vente aux enchères), les enchères sont obligatoirement portées par un avocat au nom et pour le compte de l’enchérisseur, potentiel acquéreur.
- La dernière enchère emporte l’adjudication.
- Toute personne peut faire une surenchère dans les 10 jours suivant l’audience d’adjudication (ou de vente aux enchères), par l’intermédiaire d’un avocat.
Cette surenchère est au minimum égale à 10 % du prix principal de la vente, et entraîne la remise en vente du bien saisi à une nouvelle audience d’adjudication dite de surenchère.
A l’issue de l’audience d’adjudication (ou « de surenchère », selon le cas), et une fois les délais écoulés de règlement du prix de vente, la somme récoltée par la vente aux enchères est répartie entre le ou les créanciers, suite une procédure au formalisme strict de distribution du prix de vente.
Le jugement d’adjudication est publié au fichier immobilier du Service de la Publicité Foncière.
L’acheteur du bien (ou adjudicataire) est alors en droit de demander l’expulsion du débiteur s’il occupe encore le bien saisi, sauf si le cahier des conditions de vente prévoit son maintien dans les lieux.